Impératrice et mère de l'empereur Constantin. Fille de domestiques et servante d'auberge , elle avai…

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Impératrice et mère de l'empereur Constantin. Fille de domestiques et servante d'auberge , elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu'il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour sainte Hélène. Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d'honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal. Chrétienne, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les "grottes mystiques" chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l'attente de la Résurrection, celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques. http://nominis.cef.fr

Née vers 249, à Drépane (Derpanum) en Bithynie (devenue Hélénopolis), Hélène, de condition modeste était, selon saint Ambroise, fille d'auberge avant que le tribun militaire Constance Chlore qui ne pouvait l'épouser, en fît sa concubine et l'associa à sa glorieuse destinée. Quand Dioclétien fit de Constance Chlore le César des Gaules (293), il lui imposa de répudier Hélène pour qu'il épousât Théodora, file de Maximien Hercule. A la mort de Constance Chlore (306), ses fidèles de l'armée de Bretatgne acclamèrent comme leur empereur son fils, Constantin, qu'il avait eu avec Hélène qui fut, dès lors, comblée d'honneur et reçut le titre d'Augusta et un palais à Trêves. Eusèbe qui affirme qu'elle devint chrétienne après la conversion de Constantin, souligne la piété d'Hélène, ses prières dans les églises, sa charité pour les pauvres et les prisonniers. Entrée à Rome avec son fils, elle reçut le titre de Nobilissima Femina et la résidence impériale du Sessorium, près du Latran. Après que Constantin eut battu l'empereur d'Orient, Licinius (324), Hélène, proclamée Augusta, investie du droit de battre monnaie à son effigie et de porter le diadème, entreprit un pèlerinage en Palestine (326) et visita les lieux saints où elle aurait découvert les reliques de la vraie croix ; on lui doit la construction des basiliques du Mont des Oliviers et de Bethléem. Elle commença par visiter les Lieux saints ; l'Esprit lui souffla de chercher le bois de la croix. Elle s'approcha du Golgotha et dit : " Voici le lieu du combat; où est la victoire ? Je cherche l'étendard du salut et ne le vois pas. " Elle creuse donc le sol, en rejette au loin les décombres. Voici qu'elle trouve pêle-mêle trois gibets sur lesquels la ruine s'était abattue et que l'ennemi avait cachés. Mais le triomphe du Christ peut-il rester dans l'oubli ? Troublée, Hélène hésite, elle hésite comme une femme. Mue par l'Esprit-Saint, elle se rappelle alors que deux larrons furent crucifiés avec le Seigneur. Elle cherche don c le croix du milieu. Mais, peut-être, dans la chute, ont-elles été confondues et interverties. Elle revient à la lecture de l'Evangile et voit que la croix du milieu portait l'inscription : " Jésus de Nazareth, Roi des Juifs ". Par là fut terminée la démonstration de la vérité et, grâce au titre, fut reconnue la croix du salut. (Saint Ambroise) L'impératrice Hélène mourut pieusement vers 329, à Nicomédie et sa dépouille, d'abord déposée à Constantinople, fut déposée à Rome dans un mausolée magnifique que Constantin fit construire sur la via Lavicana. Le sarcophage de sainte Hélène est aujourd'hui au musée du Vatican. Le moine Altmannus raconte que, vers 840, un de ses confrères de l'abbaye de Hautvillers (Marne) qui était allé en pèlerinage à Rome y déroba le tronc embaumé de sainte Hélène, exposé dans l'église des saints Marcellin et Pierre, près du mausolée de porphyre, et le rapporta dans son abbaye où, dès lors, on célébra, le 7 février, la fête de la translation des reliques de sainte Hélène. Quand, en 1791, les révolutionnaires détruisirent la châsse de sainte Hélène, un moine déroba les reliques pour les confier au curé de Ceffonds qui, avant de mourir, les légua aux Chevaliers du Saint-Sépulcre, prétendument fondés par sainte Hélène, lesquels les déposèrent dans leur église parisienne de Saint-Leu-Saint-Gilles où ils se réunissent.

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Hélène (Sainte) de Gloucester
249
1,775 2 329
1,695 80 Tuesday, August 13, 2019 9:30 PM
Given names Surname Age Given names Surname Age Marriage Place Last change
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